J'y mets de la poésie...

DEVENONS DES POETES

Vous devez tous avoir dans un coin de vos têtes
Une pensée qui rime avec votre passion,
Pour peu que vous sachiez penser comme un poète,
Nous écrirons quelques belles conversations.

Ordonnez simplement vos mots comme des touches,
Guidées par le geste qui atteint sur le flanc
Ce grand coeur sur lequel, hélas! Nous faisons mouche
Sans faire blessure, mais pour faire semblant...

Le destin de nos vies nous conduit à mourir
Dans ces combats que l'on aime aussi bien gagner
Que perdre vaillamment pour la belle amitié,

Et la seule raison qui nous fait revenir
Les uns vers les autres pour l'incroyable enjeu,
C'est parce qu'ensemble, nous sommes si heureux!

Tonton Dub, fier de ses troupes: "Ah! Les braves gens..."

ah que c'est beau !
yoyo

Ben ...

Ben ...

Ben ...

Ben ...

Ben ...

Super beau ...

Merci!!! C'est gentil! Mais cette rubrique n'a pas été ouverte que pour moi, lorsque j'écris: "J'y mets de la poésie...", c'est dans l'idée que tout le monde s'approprie cette "enseigne" écrite à la première personne...

Ne soyez pas timides, osez!! Vous pouvez écrire en rimes, en vers libre ou en prose... ça peut juste être quelques mots... l'important, c'est d'essayer de poétiser votre propos.

Tonton Dub, fier de ses troupes: "Ah! Les braves gens..."

Voici un sonnet que j'avais écrit pour le livre " A LA RENCONTRE DES GRANDS MAÎTRES"... éditions "DE L'HOMME"... c'est un magnifique bouquin avec moult photos sur les maîtres d'art martiaux du monde entier et notamment sur les disciplines de la fédération de Savate, dont la Canne de Combat. Un film est également sorti en même temps, tout çà était produit par National Géographic et dirigé par la journaliste: Josette Normandeau... le bouquin n'est pas très cher, on en trouve dans certaines FNAC, sinon on peut le commander.


LE MAÎTRE D’ARMES

Une branche à la main, au début comme on cueille
Un brin qui nous distingue, un seigneur apparaît.
Tenant l’infortune d’une arme que les feuilles
Ont quitté depuis peu, le maître contenait

Dans l’humble parade l’arrogant qui le taille.
Mais l’homme de sagesse aux gestes rappelant
L’épopée meurtrière et l’ordre des batailles,
D’un riche déshonneur ne releva le gant.

Il saisit par le bras le jeune belliqueux
Pour lui donner leçon dans sa belle indulgence
Sur l’art de ce combat et sa grande influence

Qui n’est point que d’avoir la flamme dans les yeux,
Mais de faire l’essai de ce que l’on redoute,
De prendre force en nous du chaos et du doute.



Tonton Dub, fier de ses troupes: "Ah! Les braves gens..."

Hééé ..
Comment veux-tu que l'on se risque à

Quelques vers pour l'oreille enchantée
Des discours de son cœur emprunté
Tous ces mots sans doute maltraités
Mais qui bercent nos sens affutées

Après t'avoir lu ta faconde des mots... Trop dur ...

Merci, mon Garga! Et bravo pour ton audace de "ennéasyllabe" (9 syllabes)... continue! Au moins, tu oses...



Tonton Dub, fier de ses troupes: "Ah! Les braves gens..."

FRÈRES D'ARMES (CONFESSIONS)

Un geste étrange et vif a fendu l'air, soumis
A la folle emprise des danses primitives.
Retraçant l’Epopée, le corps qui s’affranchit
Défait la menace des luttes qu’il ravive.

Les armes à la main que j’ai enfin rendues,
N’ayant plus à défendre, au duel, mon honneur,
Ne sont plus aujourd’hui que la branche fendue
Qui me sert à marcher et calmer l’imposteur.

Toutefois, encore, je me prends à rêver
Du temps où je voulais ravir aux autres hommes
Le plaisir de gagner le victorieux trophée
Et demeurer longtemps au plus haut du podium.

A vous mes chers amis que j’avais combattus,
Je viens un peu confus, sans véritable cause,
Vous rendre grâce après que vous eûtes bien su
M’apprendre à vos dépens, le geste virtuose.

Je vous dois mes Lauriers qui flétrirent déjà,
Dès que vous finissiez de me donner le change ;
Quand je me repaissais de mes chers résultats,
Vous fêtiez la défaite à la gloir’ de l’échange.

Il ne fut de votre art pas meilleure leçon
Que de me dire hier ce que je sais ce jour,
D’anoblir l’expérience en place du Blason,
Et de récompenser ce que l’on offre autour…

Les autres c’était moi… je le sais maintenant,
J’ai vécu du reflet de ces bonnes conquêtes,
De la lumière prise au regard de ces gens
Qui m’avaient renvoyé mon image à la tête.

Je m’étais bien battu contre mes chers démons
Que je croyais venus du bras de mon rival
Alors que le dommage à mon précieux renom
Aurait été d’y croire au-delà des finales.

Je dis aux victorieux que la vie a gâtés…
De remercier ceux qui font le sacrifice
D’abandonner la lutte au profit du premier
Qui se plaît à jouer le rôle de Narcisse.

Après avoir tout fait pour bien m’être apparu,
J’ai appris à quitter le piège du miroir
Lorsque dorénavant personne ne vient plus
Me lancer un défi qui me faisait y croire.

Ce qui reste aujourd’hui est d’offrir le secret
A ceux qui vous ont pris votre très chère place,
En leur disant le tort que la peur vous a fait,
De craindre de faiblir face aux autres audaces.

Je vais, plein de vigueur, faire quelque entrechat
Au crédit futile d’une ancienne jeunesse
Que l’on poursuit pour rien dans ce dernier combat
Qui est celui de trop… s’il éteint la sagesse…

Tonton Dub, fier de ses troupes:"Ah! Les braves gens..."

Sous les arbres verts
goutte l'eau qui ruissèle
claque la canne.

Un Haïku à la française ...

Continue! mon Garga...

Tonton Dub, fier de ses troupes: "Ah! Les braves gens..."

sur un geste dérisoir
poussée par l'amplitude
l'ennemi du désespoire
noie son habitude

sur un geste fouetté
poussée par la certitude
le coquin désemparé
ce vous à la cervitude

quel engouement
du paraitre
assurément
ce n'est pas la fête

Allez, tiens ... Reparlons un peu de l'amour ... C'est ce qui nous fait vivre .... dans ce monde triste et violent ...

Que de secrets ont ces chambres d'hôtels ...
Anonymes ...
Emplies de tendresse et de sensualités cachées, le secret des alcoves ...
Moments de bonheurs fugaces mais tant passionnés ...
Eternelles frustrations, de larmes mais aussi de jouissances et de rires ...
Quelques heures volées tellement importantes aux yeux des amants ...
Oublis égoïstes où deux corps ne font qu'un ...
Parfois la lumière d'un jardin fait briller les yeux des amants aveuglés par l'éclat de leur joies ...
Sentir leurs mains mêlées et s'abandonner à l'instant ou plus rien n'existe autour d'eux ...

La pureté et la sincérité de ce poème, cher Garga, sont trop évidentes pour que tu n'aies pas été un des acteurs de cette "aventure" peut-être "récente" ?!!!!

Tonton Dub, fier de ses troupes: "Ah! Les braves gens..."

soupir...soupir...soupir

il me semble qu'on est tous acteurs

That is the question Tonton ...
Effectivement, nous sommes tous des acteurs, il reste à déterminer le degré de comédie ... N'est-ce pas ?

J'espère ne pas me tromper en prenant cela comme un compliment mon tonton ...

ou de tragédie

Mon voyage au Vietnam du mois de mars m'a inspiré un poème:

Vietnam

La folle agitation des arrière-boutiques,
Expose sur la rue les multiples façons
D’ouvrir les appétits devant des pique-niques,
Pour prendre le chaland comme on pêche un poisson.
L’infime appât du gain, au bord de cette berge,
Sort du flot un passant qui mord à l’hameçon,
Et quand la prise tant ’attendue, les asperge
D’un peu de réussite, ils refont leurs bouillons.

On croit que ces gens-là, des aurores aux soirs,
Ne s’inquiètent jamais du peu de prévision
De ces vies alourdies par autant de déboires
Qui nous tueraient sitôt que nous y penserions.
Mais au fond de leurs yeux, je plonge dans le rêve
Des paisibles langueurs qu’autrefois nous avions
Connues près des nôtres qui bénissaient la trêve
De cette accoutumance aux maux que nous taisions.
.
J’ai cru reconnaître cette bonne amertume
Que l’on cultive avec autant de déraison
Chez nous qui regrettons jadis ce que nous fûmes
Et qui me fait aimer ce coupable unisson.
La rizière était là, prenant toute la place,
Un reflet de ciel sous’ le lacustre gazon,
Planté dans un nuage, agrandissait l’espace
Enclin à inonder l’éphémère sillon.

L’étrave fleurie que’ la brume immobilise
Déplace un petit souffle à côté duquel on
S’immisce près du lieu dans un air de Venise,
Qui prépare au vertige annonçant le Mékon’.
Pareils à ces fardeaux que charrient les varangues,
Guidés par la rameuse, étions sa cargaison,
Emmenés au marché où le promeneur tangue,
Eclate la couleur des parfums de saison.

Je garderai toujours… les frêles silhouettes
Qui semblent résister sans craindre l’abandon
Des forces qu’il leur faut au vent qui les fouette,
Au labeur qui leur prend la sueur à leur front.
Je sens quelque chose d’une bonne influence,
Qui se résigne et souffre autant que nous souffrons
Et si je vais vers eux, rechercher leur présence,
Je trouve une énergie qu’ensemble nous puisons.

Tonton Dub, fier de ses troupes: "Ah! Les braves gens..."

...ce parfum d'asie donne envie de faire des haïkus cannistiques...


matin frémissant
c'est un beau jour pour mourir
le bois résonne

Merci Arno! Ton inspiration me rappelle quelque chose...

C'est un beau jour pour mourir par James Welch

Avec cette histoire de l'extermination des Indiens des Grandes Plaines par les troupes de Custer, Jim Welch, pilier blackfoot de l' «école du Montana» et auteur de trois romans exceptionnels, aborde un genre nouveau: l'essai. La littérature consacrée à la bataille de Little Big Horn pourrait remplir à elle seule un wigwam grand comme la Bibliothèque de France. Pourtant, C'est un beau jour pour mourir n'est pas un livre comme les autres. D'abord parce qu'il s'agit peut-être du premier récit historique qui donne le point de vue des Indiens. Ensuite, parce qu'il mêle avec bonheur travail sur les archives et souvenirs personnels. Welch décrit le dernier spasme de la résistance indienne comme un formidable happening. Après avoir mis une ultime et mémorable pilée aux Yankees, les hommes de Sitting Bull feront l'objet d'un nettoyage ethnique méthodique. Et, là, ça ne rigolait plus... (par Thierry Gandillot)

C'est un beau jour pour mourir
James Welch
éd. Albin Michel
300 pages
18,29 €

Tonton Dub: fier de ses troupes: "Ah! Les braves gens..."

Voici les 7 piliers de la sagesse amérindien (j'espère que Lawrence d'Arabie ne m'en voudra pas):

Le monde est ce que vous croyez qu’il est - Tout n’est que rêve, tous les systèmes sont arbitraires
Il n’existe pas de limites - Tout est relié, tout est possible, relié mais autonome
L’énergie circule là où vous concentrez votre attention - Tout est Énergie
Maintenant est le moment de pouvoir - Tout est relatif, le pouvoir augmente avec l’attention des sens
Aimer implique être satisfait avec l’Amour - L’Amour augmente à mesure que nous cessons de juger. Tout est vivant , conscient et sensible
Tout pouvoir provient de l’intérieur - Tout a du pouvoir, le pouvoir provient de l’autorité
L’efficacité est la mesure de la vérité - Il existe toujours une autre façon de faire les choses

Il en eut fallu de l'arrogance ou de la peur pour mettre au pas le peuple indien.

Peut-être simplement du racisme primaire, non ?

Un petit acrostiche pour nos amis Apaches:

Autour du feu sacré où dansent les Apaches,
Propageant l’incendie jusqu’au cœur de leur rêve,
Au côté de Cochise, ils brandissent leur hache,
Courent à l’ennemi qui a rompu la trêve.
Héros bientôt maudits, qui justement se fâchent,
Elevez-vous devant ces canons que l’on règle
Sur vos têtes coiffées de ces plumages d’aigle!

Tonton Dub, fier de ses troupes: "Ah! Les braves gens..."

Bon, allez... Je vais répondre, sinon... Bon par où commencer (Au fait j'ai bien aimé, Bertrand.)... A nous deux, on pourrait animer une soirée au camping, non?

Rayons du Soleil Levant,
Ecoute les esprits de l'ancien temps,
Saillant pour surgir de derrière la colline
Invoquer ta paix avant ton spleen
Saluant le courage des ombres ensorcelées,
Tout en chaire froide évidées,
A l'ouest de l'inattendue déferlement
Nantis de l'esprit de notre Nant'an déchu
TIENS-TOI PRÊT à marcher dignement
Sur ton coeur transpercé par le martyre de nos 1000 guerriers...UUuuuuuu! (pour la rime!)

J'ai fait un effort, j'ai pris un mot de 10 lettres et toi... 7 lettres (ça craint!!!). Il va falloir faire mieux.
Décidément j'aime bien ces petits rendez-vous de début de soirée...
Non, sérieux! C'est super sympa ton acrostiche. T'as un brûleur chez toi, non parce que j'ai retrouvé ma vieille tente et je me disais..........

Joute des mots
Joute des phrases
Joute des verbes
A quoi ça sert
A rien
Si ce n'est servir les autres
A tout donc

Au fait, merci Benaubar! Pas de problèmes pour un trekking en territoire Apaches (s'ils ne sont pas trop envahis par les buildings)... tu vois, Sophie, je parle Anglais (trekking, buildings, etc.)...
D'ailleurs, elle pourrait venir avec nous, qu'en penses-tu, Ben? Je la connais, elle serait une très bonne squaw, douce et serviable (peut-être même un peu servile, si on lui demandait gentiment, très gentiment)...

Tonton Dub, fier de ses troupes, "Ah! Les braves gens..."