L'argent et notre sport

Et si on faisait comme dans les chevaliers du zodiac (ça devrait toucher les gens de mon age et plus jeune mais pas trop après faudrait regarder les fictions de "sport" plus récente), on offre une armure (heu une tenue) au vainqueur. On s'éloignerait de la dimension diabolisée de l'argent tout en aidant vraiment le pratiquant et en l'incitant à s'investir encore davantage. En plus c'est fort symboliquement (c'est la tenue que j'ai gagnée en ...)


Bon c'était juste une remarque pour ramener un peu d'imaginaire dans cette discussion aussi terre à terre qu'importante

si vous voullez a tout prix une bourse, on augmente de 5 $ l'inscription a la compet et le gagnant ''ramasse le pool''

Le coup des tenues c'est bien! Mais ca ne devrait pas être le cas pour toute les compèt sinon c'est lourd à gerer. Par exemple a bordeaux avec toutes les compèts qu'on a gagné en équipe et individuel je pense que tous les licenciés du département aurai de quoi s'équiper (flégon!) si on avait eu ce système et après on ne pourrai plus stocker faute de place. Moi j'aurai revendu pour me faire de la tune et fêter ma victoire avec une bouteille de veuve cliquot

Jon support la canne

Benaubar, là, je te comprends mieux! Ton dernier post est plus explicite.
Je suis assez d'accord avec toi! Saupoudrer d'une poignée de pesos quelques champions, ça ne me paraît pas non plus être une stratégie ambitieuse de développement. Effectivement, on peut mieux utiliser l'argent!
Soit, on se professionnalise et c'est youpi car on aurait plein de temps pour s'occuper de notre développement, soit on a des moyens modestes et on travaille dans le sens de l'intérêt général.

Pour ce qui est des "cadeaux", le plus beau des cadeaux est encore la victoire, on devrait donc plutôt payer les perdants?!

Je rappelle que tout nouveau club qui vient de se créer reçoit un masque du CNCCB en guise de petit coup de pouce de départ!

Jon, fais gaffe, on va passer (les Bordelais) pour des méchants mégalos... remarque quand on accède au statut de demi-dieu, c'est normal...

Tonton Dub, fier de ses troupes: "Ah! Les braves gens..."

autre probleme avec la tenue gratuite: la taille.
je voie mal une tenue qui ferrait aussi bien a Benjamin qu'a Florian.

Désolé de répondre à ce post un peu tardivement mais je crois aussi qu’il faut parler de « professionnalisation » dans notre sport aussi…
Moi, je ne vois pas tout à fait les choses comme cela : à mon sens, avant de parler de « primes » pour les combattants je parlerai de promotion de notre discipline.
Sport d’expression artistique par excellence ne trouvez vous pas anormal de conserver notre dimension « confidentielle » ?
Si nous voulons un développement radieux, si nous voulons grandir et donc envisager autre chose que de simples remboursements de frais, ne croyez vous pas qu’il serait judicieux de penser un peu plus à la « commercialisation » de notre discipline ?
Oui nous fonctionnons par le bénévolat (et c’est une bonne chose pour tous passionnés que nous sommes) mais notre esprit de bénévole ne doit pas être un frein à l’action « commerciale » qui est nécessaire à mon sens pour sortir de l’anonymat et nous placer à une autre échelle de valeurs et de reconnaissances…
Comme une association loi 1901 se doit de ne pas fonctionner « à perte », notre discipline a besoin de « professionnalisation »…
J’aimerai de plus, à y être, redorer le blason de notre BREVET D’ETAT : c’est un diplôme professionnel et à mon sens il faut tout faire pour rendre possible son exploitation professionnelle…
Je connais le chemin et il ne faut pas penser que c’est impossible : il faut juste un peu de soutien, quelques expériences et se bouger un peu plus pour parvenir à « vivre de l’enseignement de la Canne ».
J’aimerai que lorsqu’un futur cadre (de savate ou de canne) s’implique sur cette voie qu’il ne soit pas systématiquement miné du point de vue moral par des « défaitistes convaincus ».
J’aimerai qu’il soit au contraire encouragé, guidé et soutenu par tous pour lui permettre d’aller au bout de son rêve : enseigner ce qu’il aime et ne faire que cela.
Notre « professionnalisation » ne peut pas se faire sans développement : il ne nous reste plus qu’à remonter nos manches et à œuvrer…